Aujourd’hui ma
journée est sortie un peu de la routine voiture/boulot/TV/dodo.
Ça a commencé de
manière assez banale. Arrivée au boulot. Une petite pensée pour les français et
la météo. Ici pas de paralysie pour cause de neige. Beau soleil et 25 degrés en
début d’après midi.
Ca a fini par un jacuzzi
avant la douche et le diner.
Le jacuzzi est de
plus en plus dans mon train-train quotidien. Surtout quand je fais du sport et
que je ne suis pas trop loin de chez moi. Rien de mieux pour se délasser
quelques instants. Ce soir, ce qui est
sorti de l’ordinaire c’est que pour une fois, je n’étais pas tout seul dans le
jacuzzi.
Ca y est, vous
venez de m’imaginer avec une blonde aux gros seins, une bouteille de champ’ et
une scène torride (ca va m’aider pour mes stats cette phrase) ?
C’était un grand
black. Et il ne s’est rien passé même si j’habite à deux pas de Boys Town.
Et c’était un
moment un peu étrange. Parce que j’ai la sociabilité d’une huitre. Quand je
suis arrivé monsieur tapotait son téléphone à la recherche de bonnasses sur
Instagram (ça manque pas). Du coup, pas de conversation. Et quand il eut fini,
on s’est contenté de surtout ne pas regarder dans la direction l’un de l’autre.
J’ai parié intérieurement qu’il allait rapidement récupérer son téléphone. J’ai
gagné mon pari et je suis remonté chez moi une fois ma petite affaire terminée
(encore du boost pour mes stats).
Avant ça, je suis
allé courir. Rien d'extraordinaire me direz vous. Mais pour la première fois j'ai couru avec le groupe de triathlon du boulot.
Je
les avais croisé un mardi ou je courrais tout seul. Ça m’avait rappelé l’existence
de l’entrainement du mardi.
Du coup, ce soir, première tentative. Je me suis
mis au triathlon pour, outre le fait de pouvoir continuer à manger des burgers et
à boire du whisky coca, tenter de me sociabiliser un peu. Vous allez vous faire
des potes qu’ils disaient. Déjà l’année dernière, aux entrainements de vélo, je
n’avais pas trouvé l’ambiance super amicale.
Ce soir, on était
à peine 5 pelés. On a fait des tours de pistes dans le stade du lycée du coin.
Et tout le monde s’est barré sans finir la deuxième série de 6 tours (après un
rythme soutenu pendant 4 tours pour terminer l’échauffement). Pour la sociabilité
tu repasseras.
Enfin, dans l’après-midi,
j’ai pas mal textoté avec Miss numéro 3. Que nous appellerons désormais Gin.
Pour aller avec mon côté ancien alcoolique. Textoter une nana, malheureusement ca sort un peu de mon ordinaire. De moins en moins, mais un peu quand meme.
Depuis notre
première sortie de dimanche, on continue de flirter par mail/texto. Ça m’évite de
penser à ses rides. Ou au fait qu’elle est plus sympa par écrit qu’en personne.
Bon, j’exagère un peu mais pas trop. Et le flirt par mail, c’est sympa, ça fait
se sentir bien, ça n’engage pas à grand-chose. On discute de plein de choses et
le courant passe.
Petite parenthèse
tiens. Ca faisait longtemps.
Hasard du
calendrier, j’ai découvert le blog bouillon de luxure sur les relations
hommes/femmes et autres joyeusetés sesuelles. J’adore. Je me poêle à chaque
post. Et j’adhère à un certain nombre de point de vue. Pas forcément de par mes
expériences. Plutôt de part celle des autres.
Du fait de la situation présente, j’adhère
personnellement à un de ces posts sur le fait que c’est la chasse qui est
excitante.
« Un bon chasseur a
besoin d’une bonne cible, d’un gros gibier difficile à aligner dans le viseur. Quelqu’un
de séduisant, de suffisamment disponible pour pouvoir être traqué, mais surtout
un être dont les faveurs ne nous sont pas acquises, et qui saura nous faire
douter de l’issue de la battue. (…) Pour beaucoup, le
célibat n’est pas problématique tant qu’il y a cette lumière au bout du
couloir, cette cible potentielle de qualité. Aussi il s’agit de faire
durer le plaisir, de ne pas épuiser le potentiel du gibier tout de suite, et de
ne surtout pas repousser ce dernier dans ses retranchements. Il faut alimenter
le doute, garder nos cartouches, et nous laisser le temps d’en profiter, car au
premier coup de fusil, soit le gibier fuira, soit il succombera; la chasse sera
terminée. »
Exactement mon état d’esprit du moment. Le style en moins.
Fin de la parenthèse.
Donc la chasse est excitante et on joue le jeu des
deux côtés. La demoiselle (la dame devrais je dire) partant quelques jours
jeudi (bon, pas loin), j’ai poliment suggéré hier qu’on se revoit avant son
départ. Ce à quoi la donzelle a répondu cet après-midi via texto que oui, on
pouvait. J’ai proposé mercredi soir. Elle a proposé ce soir. Et rapidement il s’est
avéré que je pouvais venir manger chez elle (j’avais proposé de faire à
manger).
Et arrêtez de vous faire des films ! C’était pas tout cuit, elle n’allait
pas forcément passer à la casserole. Surtout parce que je me connais. Je ne nie
que ça m’a fait fantasmer un peu (le plaisir de la chasse on vous dit).
Bon, ça n’a pas eu lieu. Comme son appart est sur mon chemin, je l’ai
chargé de faire les courses pour un poulet curry/tagliatelles. Pas le temps de
repasser à l’appart pour choper mes
ingrédients magiques. Il s’est avéré que les courses, c’était trop compliqué pour
elle (voir mes posts précédents sur comment faire ses courses aux States. Ca et
le fait qu’elle soit Taureau). Du coup, chacun chez soi et moi à courir en
rond.
Et puis elle avait jeté de l’eau sur mes fantasmes. Texto direct à la suite
de l’invitation chez elle. Je cite « Ne
va pas te faire des idées. C’est un diner amical. Tu ne passeras pas la nuit
chez moi. C’est trop tôt pour ces inepties ».
Le décor était planté. Mais trop tôt ne veut pas dire jamais. La chasse est
ouverte.
On a pas mal discuté par texto ce soir. Echanges fun et sympas. Bon,
superficiels aussi. On n’a pas parlé des tensions entre Corée du Nord et Corée
du Sud, ni du referendum aux Malouines.
Il s’avère entre autre que la dame aurait menti sur son âge (on a parlé
anniversaire). Je ne sais pas de combien. Ca expliquerait les rides.
Et on est censé se voir demain.
To be continued…
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